Description
Le miel en rayon est le miel contenu dans les alvéoles de cire fermées que les abeilles ont construites en même temps qu’elles rentrent du nectar. Puis, une fine pellicule de cire opercule hermétiquement ces alvéoles une fois le miel arrivé à maturité. Donc c’est l’association du miel et de la cire qui constitue le miel en rayon. Et il se consomme comme un gâteau. Les cires doivent être « neuves » pour pouvoir proposer du miel en rayon à la dégustation. C’est à dire produites lors de la miellée. Par contre, un miel stocké dans des cires vieilles d’une ou plusieurs années ne peut être consommé avec sa cire. Surtout que du miel y a été déjà stocké. La cire sera dure, chargée en résidus de toute sorte et impropre à la consommation.
L’apiculteur qui propose du miel en rayon s’engage sur la voie de la qualité, de l’excellence et du respect du consommateur. Par définition, aucune transformation ne vient altérer le miel en rayon. Toutes les qualités gustatives et thérapeutiques du miel seront restituées. Et on y ajoute celles de la cire.
Je suis garant d’une apiculture naturelle qui respecte les abeilles. Et mon travail doit aussi respecter le leur et le miel qui en est le fruit. Je propose du miel en rayon, partie intégrale de cette démarche.
Je vous propose avec mes miels en rayon l’expérience de retrouver le bonheur de manger un aliment totalement naturel.
Miels en rayon de printemps et d’été :
Les abeilles ont produit notre miel en rayon de printemps en butinant les essences suivantes : prunier, prunelier, aubépine, merisier, cerisier, pommier, poirier, marronnier, pissenlit, knautie des champs, trèfle (incarnat, des prés, blanc), petite pervenche, érable sycomore, vipérine, glycine…
Et pour produire notre miel en rayon d’été, elles ont butiné les essences suivantes: châtaignier, ronce, serpolet, brunelle commune, orpin, bouillon blanc, millepertuis, menthe, épilobe, achillée, trèfle, carotte sauvage, liseron, campanule, lotier corniculé…
Comment le déguster ?
Manger de la cire peut soulever quelques réticences. Mais il faut savoir qu’une fois en bouche on n’a pas le miel d’un côté et la cire de l’autre. On mange bien un gâteau moelleux d’où s’échappent saveurs et sensations. Et la cire est très fine et très souple, c’est pourquoi je peux proposer du miel en rayon à déguster. Toutefois, elle peut toutefois rester en bouche. Et si c’est le cas, elle se consomme également. On doit prendre le temps de la dégustation pour manger du miel en rayon. Ce temps qu’on a un peu oublié. Pourtant il est pourtant indispensable au développement de nos papilles gustatives et est par conséquence associé au plaisir de manger.
Tous les miels se prêtent-ils à être consommés en rayon ? Ma réponse est oui. Toutefois ma préférence va sur des miels multi floraux au goût plutôt doux. Des miels plus corsés se prêtent mieux à être pressés.
Je mange le miel en rayon avec une cuillère à café tous les matins au petit-déjeuner. Mais, vous pouvez le consommer nature, en tartine, avec du fromage…En fait, tout est permis.
Un miel cher ? Vraiment ?
Le miel en rayon est-il cher ? Si on reste aux chiffres, oui! Mais si on prend en compte toutes ses qualités, la réponse est non. Car le miel est une mine d’or. Et seul le miel en rayon vous en offre toutes les clefs. Les autres miels, y compris le miel pressé, seront forcément un cran en-dessous. De plus, le coût de production est élevé pour l’apiculteur. Il doit renouveler les cadres. En effet, seuls les cadres parfaits peuvent être proposés à la vente et la production est forcément réduite. De plus, toutes les colonies ne font pas de « beaux » cadres. Je sélectionne mes colonies sur ce critère.
Enfin, dans mon cas, je propose des rayons de miel dans un bel écrin en bois de chêne, qui fera un magnifique plumier. Au final tout se déguste dans le miel en rayon : on en a pour les papilles, les cellules olfactives et aussi pour les yeux.
Et vous pourrez le conserver dans son film alimentaire une fois le rayon entamé, il ne bougera pas. N’ayant pas été soumis à l’extraction, ni de chauffe ou de pasteurisation, le miel est intégralement protégé contre son oxydation par les opercules de cire naturelle qui ferment les alvéoles du rayon. Et ce miel se conserve sans limite de temps.
Dans la littérature :
Extrait de « la vie des abeilles » de Maurice Maeterlinck: « Car la cire, qui nait ne ressemble pas à celle que nous connaissons tous : elle est immaculée, impondérable, elle paraît vraiment l’âme du miel, qui est lui-même l’esprit des fleurs, évoquée dans une incantation immobile, pour devenir plus tard entre nos mains, en souvenir sans doute, de son origine où il y a tant d’azur, de parfums, d’espace cristallisé, de rayons sublimés, de pureté et de magnificence odorante, la lumière de nos derniers autels. »