Miel en brèche

Le nec plus ultra de l’apiculture, à déguster directement avec la cire.

Pot de 100 grammes.

« Chaque fois que je découpe un morceau de rayon, dégoulinant de miel sauvage et le mange avec la cire, je suis émerveillé devant sa perfection qu’aucun processus ne saurait améliorer ». Euell Gibbons 1962

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Description

Le miel en brèche est le miel contenu dans les alvéoles de cire fermées que les abeilles ont construites en même temps qu’elles rentrent du nectar. Puis, une fine pellicule de cire opercule hermétiquement ces alvéoles une fois le miel arrivé à maturité. Donc c’est l’association du miel et de la cire qui constitue le miel en rayon. Et il se consomme comme un gâteau. Les cires doivent être « neuves » pour pouvoir proposer du miel en rayon à la dégustation. C’est à dire produites lors de la miellée. Par contre, un miel stocké dans des cires vieilles d’une ou plusieurs années ne peut être consommé avec sa cire. Surtout que du miel y a été déjà stocké. La cire sera dure, chargée en résidus de toute sorte et impropre à la consommation.

L’apiculteur qui propose du miel en brèche s’engage sur la voie de la qualité, de l’excellence et du respect du consommateur. Par définition, aucune transformation ne vient altérer le miel en brèche. Toutes les qualités gustatives et thérapeutiques du miel seront restituées. Et on y ajoute celles de la cire.

Je suis garant d’une apiculture naturelle qui respecte les abeilles. Et mon travail doit aussi respecter le leur et le miel qui en est le fruit. Je propose du miel en brèche, partie intégrale de cette démarche.

Je vous propose avec mes miels en brèche l’expérience de retrouver le bonheur de manger un aliment totalement naturel.

Miels en brèche de printemps et d’été :

Les abeilles ont produit notre miel en brèche de printemps en butinant les essences suivantes : prunier, prunelier, aubépine, merisier, cerisier, pommier, poirier, marronnier, pissenlit, knautie des champs, trèfle (incarnat, des prés, blanc), petite pervenche, érable sycomore, vipérine, glycine…

Et pour produire notre miel en brèche d’été, elles ont butiné les essences suivantes: châtaignier, ronce, serpolet, brunelle commune, orpin, bouillon blanc, millepertuis, menthe, épilobe, achillée, trèfle, carotte sauvage, liseron, campanule, lotier corniculé…

Comment déguster le miel en brèche ?

Manger de la cire peut soulever quelques réticences. Mais il faut savoir qu’une fois en bouche on n’a pas le miel d’un côté et la cire de l’autre. On mange bien un gâteau moelleux d’où s’échappent saveurs et sensations. Et la cire est très fine et très souple, c’est pourquoi je peux proposer du miel en rayon à déguster. Toutefois, elle peut toutefois rester en bouche. Et si c’est le cas, elle se consomme également. On doit prendre le temps de la dégustation pour manger du miel en brèche. Ce temps qu’on a un peu oublié. Pourtant il est pourtant indispensable au développement de nos papilles gustatives et est par conséquence associé au plaisir de manger.

Tous les miels se prêtent-ils à être consommés en brèche ? Ma réponse est oui. Toutefois ma préférence va sur des miels multi floraux au goût plutôt doux. Des miels plus corsés se prêtent mieux à être pressés.

Je mange le miel en brèche avec une cuillère à café tous les matins au petit-déjeuner. Mais, vous pouvez le consommer nature, en tartine, avec du fromage…En fait, tout est permis.

Dans la littérature :

Extrait de « la vie des abeilles » de Maurice Maeterlinck: « Car la cire, qui nait ne ressemble pas à celle que nous connaissons tous : elle est immaculée, impondérable, elle paraît vraiment l’âme du miel, qui est lui-même l’esprit des fleurs, évoquée dans une incantation immobile, pour devenir plus tard entre nos mains, en souvenir sans doute, de son origine où il y a tant d’azur, de parfums, d’espace cristallisé, de rayons sublimés, de pureté et de magnificence odorante, la lumière de nos derniers autels. »